Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Info de ASMAT22

-*- INFORMATIONS -*-

réunion le mercredi 19 janvier à 20h salle municipale de Lamballe
________________________
-*- PERMANENCE DU SAMEDI -*-

Le samedi matin sur rendez-vous.
Véronique DELAITRE
________________________

Tél :  06.72.80.22.92

Le blog

Il y a actuellement :
        personne(s) connectée(s)

Contacter la Présidente :

    Véronique Delaitre
veroniquedelaitre@free.fr

21 juillet 2008 1 21 /07 /juillet /2008 09:25

Les nourrissons sont particulièrement sensibles à la déshydratation. Or et c’est un facteur aggravant considérable, ils ignorent aussi la sensation de soif ! De sorte qu’il leur est parfaitement impossible de réclamer à boire, par exemple en pleurant.

En cas de forte chaleur, quelques précautions très simples permettent de prévenir la déshydratation de bébé. Proposez-lui un biberon d’eau toutes les demi-heures.

Cette prudence élémentaire est d’autan plus nécessaire s’il se trouve dans un lieu confiné comme le landau, la voiture ou si vous l’emmenez sur la plage.

En voiture justement, évitez les longs trajets. Si vous devez  faire une grande route, arrêtez-vous fréquemment. Habillez bébé avec des vêtements légers et n’hésitez pas à lui mouiller le corps. Enfin et c’est également valable pour les adultes n’oubliez pas de lui appliquer une crème solaire.

 

Des signes qui alertent

Il est somnolent ou très excité ? Ses yeux se creusent ? Sa peau est sèche et chaude âpres une transpiration excessive ? Il est fiévreux ?

Voila autant de signes qui doivent vous faire penser à une déshydratation. Dans ce cas, contacter rapidement les secours. Car une déshydratation est une urgence médicale à quelques minutes prés. Si le traitement est trop tardif, l’état de l’enfant peut rapidement évoluer vers un coma qui, dans le meilleur des cas, risque de laisser des séquelles irréversibles…..

Ne jamais laisser un enfant seul dans une voiture

 

Partager cet article
Repost0
18 juillet 2008 5 18 /07 /juillet /2008 09:07

Les alarmes de piscines au banc d'essai, attention danger !

Au début de l'été, la commission de sécurité des consommateurs a tiré la sonnette d'alarme au sujet du dispositif de protection le plus fréquemment utilisé dans les piscines privées. Après avoir soumis différentes alarmes à de nombreux tests, les experts ont conclu à un manque d'efficacité global, et cinq de ces modèles seront prochainement retirés de la vente. Votre alarme est-elle fiable ?

Vérifier l'efficacité de votre alarme

Si vous êtes déjà l'heureux propriétaire d'un système d'alarme à immersion, voici quelques conseils simples mais utiles pour vous assurer de sa fiabilité. Commencez par regarder sur l'emballage si votre modèle est conforme à la norme NF 90-307 A2, imposée par la législation française. Comme on n'est jamais mieux servi que par soi-même, quelques vérifications s’imposent Votre alarme doit avoir une puissance sonore supérieure à cent décibels à un mètre de la centrale. Nous vous conseillons donc de la déclencher et de vous assurer qu'elle s'entende bien.
- Elle doit être conçue afin de ne pas pouvoir être mise en route ou éteinte par un enfant.
- L'alarme doit être équipée d'un dispositif de prévention en cas de défaillance (problème technique, usure des pilles).
- Le signal sonore ne doit pas se déclencher au moindre coup de vent.
- A partir de six kilos, les chutes doivent faire sonner l'alarme. Vous pouvez d'ailleurs effectuer ce test vous-même en jetant, par exemple, un bidon de cette contenance, rempli d'eau (six litres, donc).
- Une bonne alarme doit être aussi simple à utiliser qu'a installé et sa notice doit être facilement compréhensible. Elle doit également se mettre en marche automatiquement après un certains temps d'inactivité et rester fixée à la margelle de la piscine.

 

Les alarmes sur la sellette.

Pour mener à bien leur enquête, les experts de la CSC ont soumis à rude épreuve six modèles, largement représentés sur le marché français. Restent encore de nombreuses alarmes à tester qui ne figurent pas sur cette liste.

Les essais réalisés sur chacun des produits testés portent sur l'étude des instructions, les exigences relatives aux commandes sécurisées (activation et désactivation) et de l'alimentation, l'immersion d'une éprouvette de 6 kg en quatre points successifs sans contrainte, et l'immersion d'une éprouvette de 8 kg en 4 points successifs en présence d'un robot, de la filtration et de vent, le déclenchement intempestif, la résistance aux contraintes mécaniques (en cas d'impact et de charge jusqu'à 80 kg), et le niveau sonore de la sirène prévu à l'article (il doit être supérieur à 100 dBA à un mètre et ne doit pas dépasser 115 dBC). Comme vous l'aurez constaté, les résultats sont loin d'être concluants, hormis pour l'ESPIO.

Encadré tableau : résultats du test :

Critères des tests

Espio

Det10

PoolGuard

Alpool

Aqua-Sencor

Securipool

Sécurisation commandes

C

C

NC

C

C

C

Chute 6 kg

C

NC

NC

C

NC

NC

Chute 8 kg

C

C

NC

NC

C

NC

Contraintes Mécaniques

C

C

NC

NC

C

C

Niveau sonore

C

C

C

NC

C

C

Documents et notices

C

C

C

C

NC

NC

Immunité aux
déclenchements intempestifs

C

C

NC

NC

C

NC

C = conforme / NC = non-conforme

 

Si ces cinq alarmes peu fiables seront très bientôt retirées du marché, reste la multitude d'autres modèles qui n'ont pas été pris en compte lors de cette étude. Dans le doute, l’association ASMAT 22 vous invite à rester très prudent et vous rappelle que rien ne vaut la surveillance d'un adulte. Pour en savoir plus sur les autres dispositifs de sécurité disponibles nous vous invitons à consulter le dossier piscine du bricoleur du dimanche sur internet. Sources : Hélène David - BricoleurDuDimanche - 17 juillet 2008

  http://www.bricoleurdudimanche.com 

 

Partager cet article
Repost0
7 décembre 2007 5 07 /12 /décembre /2007 10:28

l’infection pieds-mains-bouche

 

La plus bénigne des maladies infantiles, l’infection pieds-mains-bouche a comme nom scientifique d’infection à Coxsackie. Elle atteint en général les jeunes enfants, à la fin de l’été et à l’automne. Comme son nom l’indique, cette infection s’attaque uniquement aux mains, aux pieds et à la bouche de l’enfant.

 

Transmission
Cette maladie est causée par un virus de la famille des entérovirus. Ceux-ci sont très fréquents et se transmettent avec les sécrétions du nez, la salive et les selles. Le virus demeure présent dans les selles durant plusieurs semaines après que les symptômes de la maladie ont disparu. Il est donc important d’éviter le plus possible le contact avec les selles et de se laver les mains fréquemment en cas de contact. Les nouveau-nés et les immunodéprimés sont particulièrement sensibles à cette infection, mais les enfants plus vieux et même les adultes peuvent aussi la contracter.

 

Incubation et contagion
L’entérovirus a une incubation de trois à six jours avant l’apparition des éruptions. On est contagieux dans la phase aiguë de la maladie par contact direct avec les sécrétions.

 

Symptômes
Plusieurs personnes atteintes ne présentent aucun symptôme. Chez d’autres, on peut s’attendre à de la fièvre et une douleur à la déglutition.

 

Éruption cutanée
Les irruptions surviennent uniquement sur la plante du pied, la paume des mains et le fond du palais et peuvent durer jusqu’à 10 jours.

 

Traitement
On recommande de prendre du repos et de bien hydrater la personne infectée. Puisqu’il y a souvent des douleurs à la déglutition, certains évitent de boire ce qui peut entraîner un problème de déshydratation. Pour les plus vieux, un gargarisme d’eau salée ou du commerce aide à soulager les douleurs dans la bouche.

 

Vaccin
Il n'y a pas de vaccin disponible contre cette maladie infectieuse.

 

Grossesse
L’infection ne peut pas se transférer directement au fœtus, mais une future mère atteinte pourrait la transmettre au nouveau-né par contact lors de l’accouchement. Si vous vous croyez atteinte, informez votre médecin.

 

 

Cet article ne doit en aucun cas remplacer un avis médical. Ces informations vous sont fournies à titre de renseignements seulement.

 

 

 

 

 

 

 
 
 
Partager cet article
Repost0
2 octobre 2007 2 02 /10 /octobre /2007 11:29

 

 

La roséole qui est aussi appelée la « sixième maladie » est relativement bénigne. Elle est causée par l'herpès virus 6 (HVH-6) et touche principalement les enfants de 2 à 24 mois. À l’âge adulte, 90 % des gens ont déjà eu la roséole.

 

Transmission
Elle se transmet par les sécrétions (nez, bouche) ou par contact avec des objets ou des mains contaminés.

 

Incubation et contagion
L’incubation est d’une dizaine de jours et la contagion cesse à l’apparition des boutons.

 

Symptômes
La roséole commence par une fièvre soudaine de plus de 39 °C qui dure généralement trois jours, mais qui peut perdurer jusqu’à sept jours. C’est lorsque la température chute que les éruptions apparaissent. L’enfant peut être irritable, mais paraître en bonne santé. La diarrhée est aussi fréquente dans les cas de roséole.

 

La fièvre atteignant souvent plus de 40 °C, l’enfant peut faire des convulsions. Comme dans tous les cas où un enfant, surtout un bébé, fait une forte fièvre, il vaut mieux consulter un médecin immédiatement.

 

Éruption
L'éruption consiste en plusieurs petites taches ou petits boutons roses qui apparaissent dans le cou, le dos et la poitrine. Une des caractéristiques de la roséole est que lorsqu’on appuie avec un doigt, les rougeurs blanchissent. L’éruption qui ne provoque pas de démangeaisons disparaît au bout de deux jours.

 

Traitement
Il est suggéré d’administrer de l’acétaminophène selon la posologie recommandée pour stopper la progression de la fièvre. Il est possible cependant que malgré l’acétaminophène, la fièvre ne diminue pas. Comme dans tous les cas de fièvre, veillez à bien hydrater l’enfant avec du lait, de l’eau ou du jus. La roséole disparaît habituellement en une semaine, sans aucune complication.

 

Vaccin
Il n’existe pas de vaccin pour se prémunir contre la roséole.

 

Grossesse
Aucune complication reliée à la grossesse n’est rapportée. Toute femme enceinte devrait néanmoins s’abstenir d’être en contact avec la maladie.

 

Cet article ne doit en aucun cas remplacer un avis médical. Ces informations vous sont fournies à titre de renseignements seulement

 

 

 

 
 
Partager cet article
Repost0
21 juillet 2007 6 21 /07 /juillet /2007 08:43
J.O n° 165 du 19 juillet 2007 page 12177
texte n° 34
Décrets, arrêtés, circulaires
Textes généraux
Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports

Décret n° 2007-1111 du 17 juillet 2007 relatif à l'obligation vaccinale par le vaccin antituberculeux BCG

NOR: SJSP0758127D


Le Premier ministre,

Sur le rapport de la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports,

Vu le code de la santé publique, notamment ses articles L. 3111-1, L. 3112-1, R. 3112-1 et R. 3112-2 ;

Vu l'avis du Conseil supérieur d'hygiène publique de France du 9 mars 2007,

Décrète :



Article 1


L'obligation mentionnée à l'article L. 3112-1 du code de la santé publique est suspendue pour :

A. - Les enfants de moins de six ans accueillis :

1° Dans les établissements, services et centres mentionnés à l'article L. 2324-1 ;

2° Dans les écoles maternelles ;

3° Chez les assistantes maternelles ;

4° Dans les pouponnières et maisons d'enfants à caractère sanitaire relevant de l'article L. 2321-1 ;

5° Dans les établissements mentionnés aux 1°, 2° et 3° de l'article L. 312-1 du code de l'action sociale et des familles.

B. - Les enfants de plus de six ans, les adolescents et les jeunes adultes qui fréquentent :

1° Les établissements d'enseignement du premier et du second degré ;

2° Les établissements mentionnés aux 1°, 2°, 3° et 4° de l'article L. 312-1 du code de l'action sociale et des familles.

Article 2


La ministre de la santé, de la jeunesse et des sports est chargée de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.


Fait à Paris, le 17 juillet 2007.


François Fillon


Par le Premier ministre :


La ministre de la santé,

de la jeunesse et des sports,

Roselyne Bachelot-Narquin

Partager cet article
Repost0
28 avril 2007 6 28 /04 /avril /2007 04:31

Qu’est-ce qu’il lui arrive, il boite ? .

  

L'enfant, qui a en général entre 2 et 6 ans,

 
Vous essayez de le mettre debout. Il flanche puis traîne la jambe. Rendez-vous chez le pédiatre. Le diagnostic porte un drôle de nom : rhume de hanche.

 
Non, le terme « rhume » ne signifie pas que votre enfant a pris un coup de froid ! Il souffre d’une inflammation passagère de l’articulation de la hanche. Explications.

 
Des manifestations différentes
• Le rhume de hanche se manifeste par une boiterie d’intensité variable, associée à des douleurs, plus ou moins fortes elles aussi. Cela peut aller de la simple gêne à marcher, jusqu’au refus de poser le pied par terre. Tout dépend de ce que va ressentir votre tout-petit.
• D’une façon générale, un enfant de cet âge a beaucoup de difficultés à localiser la gêne qu’il éprouve. Si vous lui demandez où il a mal, vous l’entendrez rarement se plaindre de la hanche, mais plus souvent du genou ou encore de la cuisse.
• La radiographie des hanches ne révèle souvent rien d’anormal. Seule l’échographie permet de poser un diagnostic fiable, en décelant la présence importante de liquide synovial au niveau de l’articulation qui, normalement, n’en contient qu’une très faible quantité. C’est ce que l’on appelle l’épanchement de synovie. Cette présence de liquide entraîne une tuméfaction locale et une gêne fonctionnelle.
• A part une difficulté de mobilité, le rhume de hanche ne s’accompagne d’aucun autre symptôme : le petit garçon ou la petite fille présente un bon état général.

 
Une origine inconnue
• Inflammation de l’articulation, cette affection n’a pas de cause bien définie. Elle survient souvent en réaction à une infection virale, respiratoire (rhino-pharyngite) ou digestive (gastro-entérite), contractée par l’enfant deux à trois semaines auparavant.
• Le rhume de hanche n’est pas lié à un traumatisme. Les chutes de votre enfant, fréquentes à cet âge, ne peuvent en aucun cas en être tenues responsables.
• Cette affection survient généralement entre 2 et 9 ans, de préférence chez les petits garçons sans que l’on sache pourquoi. Elle touche indifféremment le côté droit ou gauche


Que faire pour le remettre sur pieds ?
• Mettez votre enfant au repos. Garder le lit quelques jours, c’est le meilleur des traitements et le premier conseil que vous donnera le médecin. Il vous prescrira par ailleurs des médicaments contre la douleur (type paracétamol), voire des anti-inflammatoires. Grâce à ce traitement approprié, le rhume de hanche cède rapidement et sans laisser de séquelles. Il est fort rare que cette affection se reproduise. • Vérifiez la température de votre enfant deux fois par jour, afin de surveiller qu’il n’existe pas d’infection sous-jacente. Normalement, le rhume de hanche ne provoque pas de fièvre.

Un diagnostic parfois à affiner
• Si votre petit a de la fièvre, il sera sans doute préférable de l’hospitaliser afin de préciser le diagnostic.
• Si le rhume de hanche récidive, il y a fort à parier que le diagnostic porté n’était pas le bon. Des épanchements de synovie répétés évoquent plutôt des causes rhumatismales, à mettre sur le compte d’une hérédité familiale. Votre médecin vous conseillera.

Maryse Damiens avec le Dr Franck Fitoussi, chirurgien-orthopédiste à l’hôpital Robert-Debré de Paris.

Partager cet article
Repost0
5 décembre 2006 2 05 /12 /décembre /2006 10:03

la pronation douloureuse

La pronation douloureuse est une urgence pédiatrique fréquente et bénigne qu'il faut connaître pour y penser le jour venu. Bien des attentes inutiles et des radiographies superflues peuvent ainsi être évitées.

I. Mécanisme et lésion

Un traumatisme mineur est toujours à l'origine de la pronation douloureuse. C'est une traction un peu brusque sur la main alors que le coude est en extension et que l'avant-bras, la main, sont en pronation.

Le ligament annulaire qui fait le tour de la tête radiale reste inséré par ses deux extrémités au cubitus mais il se détache partiellement du radius : il peut alors remonter et s'interposer entre la tête radiale et le condyle huméral. Tant que le ligament annulaire n'a pas repris sa place normale, la pronation reste douloureuse.

Il. Tableau clinique

Un jeune enfant arrive aux urgences a (ou elle a, car c'est plus souvent une fille qu'un garçon) entre 2 et 4 ans, encore que ces limites d'âge ne soient pas strictes. Il est cependant exceptionnel de voir un enfant de plus de 5 ans ou de moins de 1 an avec une pronation douloureuse.

Il souffre dès qu'il veut se servir de sa main et il la soutient avec sa main saine, gardant le coude également douloureux à demi fléchi. D'autres enfants laissent leur coude étendu pendre le long du corps.

Dès que l'on essaie de bouger son coude ou sa main pour les examiner, l'enfant pleure et se défend. Il souffre et regarde son coude ou son poignet lorsqu'on lui demande de montrer là où il a mal. Cependant, il n'y a aucune déformation, aucun gonflement de la racine à l'extrémité du membre supérieur douloureux. L'enfant est en bonne santé, il n'a pas de fièvre. Tout ceci rend peu probable une fracture ou une infection osseuse ou articulaire. En reprenant doucement l'examen tout en essayant de distraire l'enfant et de le rassurer, en le laissant assis sur les genoux de la personne qui l'a accompagné, on remarque que la mobilisation de l'avant-bras en pronation ou en supination est douloureuse. Le doigt qui remonte le long du radius depuis le poignet provoque une douleur juste au-dessous du coude. Si l'on apprend que la douleur a été provoquée par une brusque traction sur la main de l'enfant pour lui éviter une chute ou pour le forcer à marcher plus vite, la pronation douloureuse est certaine. La personne qui donnait la main à l'enfant a parfois senti un déclic au moment du geste malheureux.

Une radiographie ne montrerait rien d'anormal. Elle n'est utile que si l'on garde un doute d'une fracture tassement du radius distal, ou d'une fracture sans déplacement des diaphyses de l'avant-bras.

III. Le traitement

Il est très simple, mais un peu douloureux. Pour que le ligament annulaire regagne son emplacement anatomique, il faut porter l'avant-bras en flexion et en supination. On le fait assez rapidement tout en appuyant de dehors en dedans sur la tête radiale. Si l'on perçoit une sorte de déclic, c'est que la réduction est obtenue, mais ce déclic n'est pas constant, même en cas de succès. Dans l'incertitude, on refait une deuxième fois le mouvement de réduction en essayant d'obtenir une flexion complète en supination. Seule la disparition de toute douleur, le retour à une mobilité spontanée de la main et de l'avant-bras peut rassurer tout le monde. Il faut donc garder l'enfant quelques 10 à 15 minutes dans la salle d'attente avant de le laisser repartir à la maison. Les parents doivent être bien avertis du risque de récidives, mais aussi de la bénignité de cette pronation douloureuse. Il n'y a jamais de séquelle, de raideur ni de douleur. C'est uniquement dans les cas de récidives multiples, prouvant une certaine instabilité du ligament annulaire qu'une immobilisation du coude à angle droit par une écharpe ou une attelle plâtrée pendant 2 à 3 semaines est justifiée.

 

Partager cet article
Repost0
26 octobre 2006 4 26 /10 /octobre /2006 08:38

Une gastro-entérite est une infection inflammatoire caractérisée par l'émission brutale et fréquente de selles liquides et abondantes (diarrhée). En général, les gastro-entérites sont dues à des bactéries, telles que les colibacilles ou les salmonelles, ou (dans la grande majorité des cas, en particulier chez l'enfant) à un virus tel que le rotavirus. Des symptômes de gastro-entérite peuvent être aussi dus à des parasites internes, causes particulièrement fréquente dans les pays en voie de développement.

La diarrhée s'accompagne souvent de vomissements et de poussées de fièvre. Si elle est trop importante, elle peut mener à une déshydratation de l'organisme.

Si la diarrhée perdure, elle peut laisser des séquelles de la paroi intestinale, menant à une pathologie appelée malabsorption.

Épidémiologie

 

Le rotavirus est la cause la plus courante de diarrhée et de déshydratation chez l'enfant, en particulier dans les pays développés. Dans le monde, on estime que 125 millions de diarrhées sont provoquées par ce virus (soit plus de 1 900 cas pour 100 000 habitants), ce qui représente 6 % des morts de moins de cinq ans, et 25 % des morts par Diarrhées. On estime que chaque année, 800 000 personnes meurent de gastro-entérite dans le monde, dont 500 000 enfants.

Aux États-Unis, on estime qu'il touche 80 % des enfants de moins de un an ; chaque année, 500 000 enfants doivent faire l'objet de soins médicaux, et 50 000 doivent être hospitalisés.

En France, lors du pic de l'épidémie hivernale 20052006, on estime que 1 850 000 personnes ont consulté leur médecin généraliste en 8 semaines pour une gastro-entérite ; l'incidence a été de 367 cas pour 100 000 habitants (le seuil épidémique étant fixé à 260 cas pour 100 000 habitants)[1].

Prévention

 

Se laver les mains avant de préparer et de prendre les repas, particulièrement en période d'épidémie (hivernale) est toujours une bonne précaution. Il faut aussi se laver les mains après avoir été aux toilettes ou avoir changé bébé…

 

 

Traitement

 

Outre le traitement médicamenteux, boire de l'eau pour éviter la déshydratation ; éviter de manger des fibres végétales (fruits et légumes), préférer les féculents, les viandes. Souvent cela ne suffit pas. Manger et boire en petites quantités ; préférer les boissons sucrées, tisanes avec du miel, soda dégazé… Utilisez la diète BRATT (banane, riz, compote de pomme, thé, et pain grillé)

 

 

Partager cet article
Repost0
29 septembre 2005 4 29 /09 /septembre /2005 00:00

a peine venus au monde , des nourrissons sont parfois victimes de maltraitance . irrités par leurs pleurs, certains adultes secouent l'enfant pour le faire taire . ce geste d'énervement est bien loin d'être anodin, il peut entraîner des conséquences neurologiques irrémédiables et le décès du bébé dans 10% des cas .

une maltraitance grave de conséquences:

également appelée syndrome d'impact des secousses , cette maltraitance a des conséquences neurologiques dramatiques. excédés par les pleurs , fatigués, les nerfs à fleur de peau, des adultes craquent nerveusement et agitent trop violemment l'enfant. secoué comme un prunier, le cerveau va alors s'écraser contre la boite crânienne, créant des hémorragies, des lésions importante aux tissus et un gonflement du cerveau .loin d'être anodins ces gestes peuvent entraîner la mort de l'enfant. la gravité de la blessure dépend de la force et de la taille de l'enfant . avec une tête trop lourde et des muscles du cou trop faibles, une secousse violente peut endommager certaines veines et créer un hématome... parfois fatal . durant la première année , l'espace situé entre le cerveau et les méninges est élargi , et les veines qui le traversent sont exposées au risque de rupture par cisaillement lors de secousses brutales , et ce d'autant plus que la tête du nourrisson , lourde par rapport au reste du corps , est mal maintenue par des muscles cervicaux encore trop faibles.

des séquelles à vie

ce sont les bébés de moins de 6 mois qui sont les plus vulnérables. les garçons sont plus touchés que les filles et représentent 60% des victimes . " chez le garçon de moins d'un an , il y a plus d'espace entre le cerveau et la boite crânienne que chez les filles . ces raisons physiologiques de contenant trop important par rapport au contenu explique cette proportion plus importante de victimes chez les bébés du sexe masculin" précise le professeur renier service de neurologie chu necker enfants malades paris

dans les jours ou les semaines qui suivent un épisode de secousses violentes: 10% des bébés meurent , 25 % souffrent d'hémiplégie, cerveau détruit, retard mental majeur, cécité, épilepsie rebelle ... ils seront grabataires non voyants., 50% hériteront d'un mauvais pronostic: épilepsie contrôlée, paralysie ponctuelle, retard mental modéré, etc... seul moins d'un enfant sur quatre s'en sortirait sans séquelles. des bébés indemnes sont rares.

portrait d'un serial secoueur

ce syndrome du bébé secoué est le résultat d'une maltraitance parfois inconsciente. une fois les premiers soins administrés, il conviendra de s'interroger sur les circonstances pour éviter le risque de récidive. la victime n'étant pas en mesure de rapporter les faits , il est difficile de savoir si les lésions sont le fait d'une brutalité intentionnelle ou involontaire. outre-atlantique , ce syndrome a été l'objet de différentes campagnes de prévention sous le titre " never shake baby!" (ne secouer jamais un bébé) en france une campagne nationale est prévue.

parents , professionnels de la petite enfance ne sont pas bien informés

                                                secouer peut tuer

Partager cet article
Repost0