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Info de ASMAT22

-*- INFORMATIONS -*-

réunion le mercredi 19 janvier à 20h salle municipale de Lamballe
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-*- PERMANENCE DU SAMEDI -*-

Le samedi matin sur rendez-vous.
Véronique DELAITRE
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Tél :  06.72.80.22.92

Le blog

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    Véronique Delaitre
veroniquedelaitre@free.fr

29 décembre 2008 1 29 /12 /décembre /2008 09:08





Une assistante maternelle peut dès à présent accueillir quatre enfants sans dérogation si le président du Conseil général l'y autorise. La loi de financement de la sécurité sociale pour 2009 vient de paraître au Journal officiel (JO) du jeudi 18 décembre 2008. La modification  de l’article L.421-4 du code de l’action sociale et des familles définissant le nombre d'enfants maximum pouvant être accueillis par l'assistante maternelle est donc effective depuis le 19 décembre.

Loi n° 2008-1330 du 17/12/2008 parue au  JO n° 294 du 18/12/2008

 

 

 

 

Article L.421-4 du code de l’action sociale et des familles

 

L'agrément de l'assistant maternel précise le nombre et l'âge des mineurs qu'il est autorisé à accueillir simultanément ainsi que les horaires de l'accueil. Le nombre des mineurs accueillis simultanément ne peut être supérieur à quatre y compris le ou les enfants de moins de trois ans de l'assistant maternel présents à son domicile, dans la limite de six mineurs de tous âges au total. Toutefois, le président du conseil général peut, si les conditions d'accueil le permettent et à titre dérogatoire, autoriser l'accueil de plus de quatre enfants simultanément, dans la limite de six enfants au total pour répondre à des besoins spécifiques. Lorsque le nombre de mineurs fixé par l'agrément est inférieur à quatre, le président du conseil général peut modifier celui-ci pour augmenter le nombre de mineurs que l'assistant maternel est autorisé à accueillir simultanément, dans la limite de quatre mineurs et dans les conditions mentionnées ci-dessus.
Les modalités du contrôle auquel sont soumis les assistants maternels sont définies par décret en Conseil d'Etat


vous pouvez réagir si vous le souhaitez en écrivant un commentaire

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21 décembre 2008 7 21 /12 /décembre /2008 08:20

le bureau de l'association ASMAT 22 vous souhaite un joyeux noel

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16 décembre 2008 2 16 /12 /décembre /2008 21:23

On ne fête pas Noël de la même façon dans tous les pays.
Chacun a ses traditions. Faisons un peu le tour de l'Europe

 EN FRANCE :    
Joyeux Noël

Le Père Noël vient du ciel en traîneau. Il dépose les cadeaux dans les souliers des enfants, dans la nuit du 24 au 25 décembre. Le plus souvent, on fête Noël en famille. Et on mange de la dinde et de la bûche de Noël.


 
EN ANGLETERRE :

Merry Christmas

C'est Father Christmas qui apporte des cadeaux aux enfants anglais. Il passe dans la nuit du 24 au 25 décembre. Il les dépose dans des chaussettes placées au coin du feu. En Angleterre, il n'y a pas de Noël sans dinde ni plum-pudding. C'est un gâteau qui se prépare des mois à l'avance !

 EN ESPAGNE :

Feliz Navidad

Pour les espagnols, Noël est avant tout une fête religieuse. On fête la naissance de Jésus-Christ. Il n'y a pas de Père Noël. Ce sont les Rois mages qui viennent le 6 janvier mettre les jouets dans les sabots posés sur les balcons. Pour le repas de Noël, on prépare de la soupe aux amandes. Et en dessert, on mange du touron. C'est un mélange de caramel et d'amandes.

 EN BELGIQUE

Zalige Kertfeest

Saint-Nicolas vient le 6 décembre avec son âne chargé de jouets. Près de la cheminée, les enfants déposent un navet et une carotte pour l'âne. La veille, on mange souvent des spéculoos en forme de Saint-Nicolas. Ce sont de petits biscuits secs très sucrés.

 EN ALLEMAGNE :

Frohe Weihnachten
Frohliche Weihnachten

Ce sont les allemands qui ont inventé la tradition du sapin de Noël, il y a 400 ans. Dans le nord du pays, c'est St-Nicolas qui apporte les cadeaux le 6 décembre. Il descend du ciel dans une luge. Mais dans le sud, c'est le Père Noël qui récompense les enfants qui ont été sages pendant l'année. Souvent, les Allemands mangent du pain d'épices avec un petit texte écrit dessus.

 EN ITALIE :

Buon Natale

Le fête de Noël dure 3 jours, du 24 au 26 décembre. Les cadeaux sont distribués plus tard, le 6 janvier, par une vieille dame aux cheveux blancs, la sorcière Befana. On mange aussi un gâteau de Noël qui s'appelle le panneton.

 EN GRÈCE :

Eftihismena Christougenna

Pour les Grecs, Noël est moins important que les fêtes de Pâques. C'est saint Basile qui apporte des cadeaux aux enfants le 1er janvier, car il n'y a pas de Père Noël. Le soir, les enfants grecs vont chanter chez les voisins. En échange, ils reçoivent des friandises.

Source : Le petit quotidien n° 88

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12 décembre 2008 5 12 /12 /décembre /2008 08:07
Les décorations traditionnelles du sapin de Noël varient peu d'un pays à un autre. Le sapin de Noël symbole de vie était aussi appelé "arbre de vie", sa première décoration était donc des pommes, puis des friandises.

Le sapin de Noël est rapidement éclairé de bougies, la tradition veut qu'il y ait douze bougies, une pour chaque mois de l'année. les bougies de Noël sont à l'origine de nombreux incendies !

Progressivement la décoration du sapin de Noël c'est enrichi de petits cadeaux à distribuer aux enfants.

Les scandinaves ornaient le sapin de figurines en paille tressée héritées des traditions païennes.

La décoration du sapin de nos jours

Aujourd'hui toutes les décorations de sapin de Noël sont possibles des plus traditionnelles aux plus baroques. l'essentiel est de se faire plaisir et de faire plaisir aux enfants.

Le sapin de Noël peut s'enrichir d'éléments de décoration achetés dans le commerce comme les boules en plastique ou les guirlandes lumineuses, mais quel plaisir de retrouver les préparatifs de Noël et de fabriquer en famille quelques décorations de Noël ! Toute la famille peut participer aux préparatifs.

Dans les familles chrétiennes, le sapin s'accompagne d'une crèche de Noël.
Sapin en pomme de pin


Bricolage d'un petit sapin de Noël réalisé avec une pomme de pin et quelques éléments de décoration. Une décoration de Noël très rapide et très facile à faire par les enfants.


faites des photos de la décoration faites avec les enfants
adressez les nous par mail à veroniquedelaitre@free.fr
nous les mettrons sur notre blog

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3 décembre 2008 3 03 /12 /décembre /2008 17:46

                                                  Lamballe, le 03/12/08

Mr Le Fur Marc 

 

Monsieur le Député,

 

 

Non au travail du dimanche

 

Les assistantes maternelles , travaillent comme tous les salariés du lundi au vendredi , parfois le samedi , parfois très tôt le matin ou très tard le soir. Pour autant elles n’ont pas envie de se retrouver dans les magasins le dimanche et n’ont pas envie d’accueillir des enfants ce jour là. Contrairement à ce que dit Madame Morano :
"que le travail du dimanche ne poserait aucun problème, et que la famille s’organise"
Oui les familles savent s’organiser mais au détriment de qui ? de nos enfants , certainement pas  .

Laissez nous notre dimanche en famille .

  
 

Avec tout mon soutien,

            Véronique Delaitre

Présidente de l’association ASMAT 22

Assistantes maternelles avez vous envie de travailler le dimanche ?
répondez en cliquant sur ajouter un commentaire ou directement sur mon adresse mail

pour lire les commentaires cliquer sur commentaires

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25 novembre 2008 2 25 /11 /novembre /2008 08:15

Le Sénat a adopté, jeudi 20 novembre 2008, le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2009. Le texte de loi tente d'apporter une réponse au déficit de places d'accueil du jeune enfant en modifiant l'article L.421-4 du Code l'action sociale et des familles définissant les conditions d'agrément de l'assistante maternelle

 

Agrément : de trois à quatre enfants

 

Le nombre d'enfants pouvant être encadrés simultanément par une assistante maternelle passerait de trois à quatre enfants - y compris le ou les enfants de moins de trois ans de l'assistante maternelle présents au domicile - dans la limite de six mineurs de tout âge au total. La capacité d'accueil indiquée par l'agrément restera cependant fixée par le président du Conseil général : selon M. André Lardeux, rapporteur pour la branche famille, seuls 3 % des assistants maternels agréés devraient obtenir un quatrième agrément. Nadine Morano, secrétaire d'État à la famille précise que « l'application de cet article sera précisé par décret car il n'est évidemment pas question de laisser une assistante s'occuper de quatre nourrissons à la fois ».

 

 

Dérogation : pas plus de six enfants au total

 

Le président du Conseil général pouvait jusqu'à présent autoriser, à titre dérogatoire, l'assistante maternelle à accueillir plus de trois enfants simultanément et plus de six enfants au total pour répondre à des besoins spécifiques. Cette possibilité sera désormais limitée : la dérogation accordée devra désormais respecter « la limite de six enfants au total ».

 

Conventionnement mais libre rémunération

 

Les assistantes maternelles auront désormais la possibilité d'accueillir des mineurs dans un local en dehors de leur domicile, sous réserve de la signature d'une convention avec la Caisse d'allocation familiale et le président du Conseil général. Ce local pourra réunir au maximum quatre assistantes maternelles et les enfants accueillis.
La convention précisera les conditions d'accueil des mineurs. La rémunération des assistantes maternelles optant pour cette nouvelle condition d'exercice restera cependant librement négociée avec leur employeur selon les disposition du code de l'action sociale et des familles qui leurs sont applicables. Le texte de loi précise que cette convention « ne comprend aucune stipulation relative à la rémunération des assistants maternels » : la CAF ne pourra donc imposer un salaire déterminé aux assistantes maternelles.

 

 

Le PLFSS 2009 doit encore être soumis à une commission mixte paritaire (CMP, 7 sénateurs, 7 députés) avant adoption définitive

 

qu'en pensez vous ? donnez moi votre avis par mail  veroniquedelaitre@free.fr

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16 novembre 2008 7 16 /11 /novembre /2008 18:36

pierre et les assistantes maternelles
mais au fait il est ou pierre sur la photo ???
nous avons passées une tres bonne soirée , le repas était excellent , l'ambiance aussi nous
vous conseillons d'aller faire un tour
au

Restaurant Dansant "L' Attraction"

1 rond point du poirier

22400 Saint Alban

Tél : 02-96-32-99-31

mail : contact@lattraction.fr

site : http://www.lattraction.fr

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8 novembre 2008 6 08 /11 /novembre /2008 07:45
beaucoup de jouets déposés hier , beaucoup de travail aussi mais toujours dans la bonne humeur. chercher ou sont régine et sa fille et marie claire ????
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1 novembre 2008 6 01 /11 /novembre /2008 05:36

président de séance : Marc Le Fur
Première séance du mardi 28 octobre 2008

M. le président. La parole est à Mme Nadine Morano, secrétaire d’État chargée de la famille.

Mme Nadine Morano, secrétaire d’État chargée de la famille. Monsieur le président, mesdames, messieurs, avec deux enfants par femme, le taux de natalité en France est le premier en Europe, et il est envié par nombre de pays européens. Nous y consacrons un budget total de 88 milliards d’euros, soit 4,7 % de notre produit intérieur brut. Et le Président de la République s’est engagé à développer l’offre de garde d’enfants, avec l’ouverture, d’ici à 2012, de 200 000 à 400 000 places de garde supplémentaires.

En effet, le taux d’activité des femmes est de l’ordre de 82 %. Si nous voulons donc conforter, voire augmenter notre taux de natalité, il faut développer des modes de garde diversifiés correspondant aux contraintes professionnelles de nos concitoyens.

C’est pourquoi nous avons décidé de vous proposer à travers ce PLFSS trois mesures concrètes et pragmatiques qui répondent à l’attente de nos concitoyens.

Il faut tout d’abord penser à ceux qui travaillent en horaires décalés ou atypiques. Cela concerne 469 000 familles ayant des enfants de moins de six ans. Il faut penser aux familles monoparentales, dont le parent commence tôt le matin, finit tard le soir ou travaille le week-end. Nous avons décidé à leur attention d’augmenter le complément mode de garde de 10 %, ce qui correspond aux surcoûts liés à l'intervention d'une assistante maternelle ou d'une garde à domicile. Cette mesure est estimée à 25 millions d'euros.

Parce que c’est une nécessité, nous avons également choisi d’assouplir la réglementation en matière de taux d’encadrement. Comme l’a suggéré le rapport de Michèle Tabarot, nous vous proposons de permettre aux assistantes maternelles de garder quatre enfants au lieu de trois. Je vous rappelle que, dans les pays du Nord, les assistantes maternelles peuvent accueillir jusqu’à cinq enfants. Ce dispositif permettra la création de 2 000 places dès 2009 avec un coût prévisionnel de 50 millions d’euros.

Nous vous proposons une seconde mesure d’assouplissement de la réglementation, très attendue à la fois par les élus locaux, les parents et les professionnels : il s'agit de permettre aux assistantes maternelles de se regrouper pour travailler ensemble dans un même local.

M. Marc Bernier. Très bien !

Mme Nadine Morano, secrétaire d’État. Je suis récemment allée en Mayenne où une expérimentation est menée en ce sens depuis deux ans – il y a douze sites d’expérimentation. J’ai pu constater à quel point ces regroupements d’assistantes maternelles donnaient pleine satisfaction, notamment par l’amplitude des horaires proposés puisque ces regroupements permettent d’ouvrir de quatre heures et demie le matin à vingt et une heures le soir ainsi que le samedi matin. Nous souhaitons développer ces expérimentations partout sur le territoire.

Ces mesures concrètes correspondent au souhait de Xavier Bertrand et au mien de répondre de manière pragmatique et avec bon sens aux préoccupations de nos concitoyens. Elles sont du reste véritablement attendues sur le terrain. Il s’agit donc non pas de mettre en place des dispositifs tarte à la crème, comme certains voudraient le laisser croire, (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR) mais de prévoir des dispositifs qui correspondent aux contraintes professionnelles de nos concitoyens.

Les fraudes quant à elles, déjà évoquées par Éric Woerth, s’élèvent à 58 millions d’euros, c'est-à-dire, il est vrai, à seulement 0,1 % du budget. Nous devons toutefois lutter de manière intraitable contre les fraudeurs car ils font injure aux valeurs républicaines. La lutte contre les fraudes sera renforcée grâce à l’instauration du principe de fongibilité des indus entre fonds de la branche famille, c'est-à-dire la possibilité de compenser des prestations indûment versées entre le Fonds de prestations familiales et le Fonds national des aides au logement. Ainsi, pour prendre un exemple concret, en cas de trop-perçu d'allocation logement, une personne pourra se voir retenir des allocations familiales. C'est là un procédé équitable et efficace.

Vous l’aurez compris, Xavier Bertrand et moi-même souhaitons prendre, notamment en matière de garde d’enfants, des mesures qui, d’une part, correspondent aux contraintes familiales pour mieux concilier vie familiale et vie professionnelle et, d’autre part, respectent l’égalité républicaine. 
 PLFSS : projet de loi de financement de la sécurité sociale

M. Bernard Perrut. Monsieur le président, mesdames, messieurs les ministres, mes chers collègues, notre politique familiale, avec un budget de 85 milliards d’euros, soit près de 5 % du PIB, place la France au troisième rang des pays de l’OCDE.

Je ne reprendrai pas les chiffres qui ont été cités. Qu’il me soit cependant permis de rappeler les 41 milliards d’euros de prestations familiales, auxquels il faudrait d’ailleurs ajouter les 7 milliards que les collectivités locales consacrent à l’accueil des enfants au bénéfice de l’action sociale.

Cette politique généreuse permet à la France d’atteindre un taux de fécondité record, de deux enfants par femme, qui donne confiance en l’avenir. La France n’est pas la seule à devoir relever le défi démographique, madame la secrétaire d’État chargée de la famille, puisque vous avez vous-même évoqué ce sujet, très récemment, avec vos collègues de l’Union européenne.

Ce PLFSS traduit la nouvelle impulsion donnée à la politique familiale. Nous savons qu’une famille a plus de chance de se développer et, disons-le, d’être heureuse, si elle est en mesure de mieux concilier la vie professionnelle et la vie familiale.

L’exigence de l’accueil des enfants doit donc être envisagée d’un point de vue qualitatif autant que quantitatif. Ce qui est aussi en jeu, c’est l’égalité des chances et la lutte contre l’exclusion. Car les inégalités s’établissent dès la petite enfance. Des analyses ont même montré que des écarts de capacité cognitive étaient fonction des revenus de la famille et du niveau d’éducation de la mère.

Tous les besoins des familles en matière de garde ne sont pas couverts. On estime que 350 000 places sont nécessaires pour satisfaire les besoins de garde d’enfants de moins de trois ans.

Sur le terrain, l’offre est diversifiée, mais montre des insuffisances, même si les collectivités locales s’investissent beaucoup, comme opérateurs ou comme financeurs, en lien avec les caisses d’allocations familiales : contrat unique enfance jeunesse, prestation de service unique, aide à l’investissement, plan crèche. Nous travaillons beaucoup avec les CAF.

Les établissements sont en général appréciés pour la qualité de l’accueil qu’ils offrent. Leurs capacités ont évolué. Mais ils sont souvent mal répartis, les établissements communaux ne permettent pas l’accueil des familles extérieures à la commune, et les listes d’attente sont longues.

Les assistantes maternelles – premier mode de garde des enfants de moins de six ans – bénéficient d’une professionnalisation, de meilleures rémunérations, d’une véritable formation. La création de l’AFEAMA, puis celle de la PAJE, en 2004, ont incité les familles à recourir à ces personnels formés.

Face à cette situation, les mesures prévues sont bonnes, mesdames et messieurs les ministres. Vous avez annoncé une progression, dès 2009, de 6 % du Fonds national d’action sociale, ce qui représente environ 22 000 places supplémentaires. Ce socle sera complété dans le cadre de la COG 2009-2012, cette convention d’objectifs et de gestion étant négociée entre l’État et la CNAF.

Il convient, et c’est ce que vous faites dans le PLFSS, d’adapter les dispositifs de garde aux attentes des familles. Ainsi, les parents qui ont des horaires de travail atypiques pourront, grâce au complément de libre choix du mode de garde, faire face aux surcoûts liés à l’intervention d’une assistante maternelle ou d’une garde à domicile. Notre société évolue, le travail évolue, les formes de la famille évoluent elles aussi, et il faut en tenir compte.

Vous souhaitez également assouplir la réglementation concernant les assistantes maternelles, qui pourront désormais accueillir quatre enfants au lieu de trois. Cela va permettre de créer 10 000 places nouvelles. C’est une très bonne mesure, madame la ministre, et il faut la mettre en œuvre le plus rapidement possible.

Enfin, vous voulez permettre aux assistantes maternelles de se regrouper, de travailler ensemble. Cela leur permettra une nouvelle amplitude d’horaires. Elles pourront ainsi mieux répondre aux attentes des familles.

Mais je voudrais, madame la secrétaire d’État, que nous allions plus loin. Il faut mieux accompagner les familles dans leur recherche d’un mode de garde. Car souvent, il s’agit d’un véritable parcours du combattant. Il convient de favoriser la création de guichets uniques dans les communes, et inciter à une meilleure coordination et à un rapprochement des offres et des demandes.

Il faut aussi que vous incitiez les communes à généraliser les schémas pluriannuels de développement des services d’accueil des enfants de moins de six ans. Actuellement, ils ne sont pas obligatoires ; ils devraient peut-être le devenir.

Il faut également encourager les chefs d’entreprise, qui pourtant disposent d’un certain nombre d’incitations fiscales, à s’engager dans la garde des enfants et à mettre en place – pourquoi pas au sein de l’entreprise ? – une charte de la parentalité.

Il faut encore favoriser l’installation de micro-crèches, quel que soit leur statut, associatif ou privé. Il faut développer les RAM, les relais d’assistantes maternelles, qui permettent à celles-ci, un ou plusieurs jours par semaine, de se retrouver, d’échanger, de travailler ensemble.

Et pourquoi ne pas favoriser la garde d’enfants par des seniors, dès lors qu’ils respecteraient certaines règles et répondraient à certaines exigences en termes de compétences ? Cela contribuerait à développer les solidarités intergénérationnelles.

Faut-il encore améliorer le congé parental ? Vous allez le faire et entreprendre rapidement la réforme de l’adoption. Nous souhaitons tous, sur ces bancs, connaître aussi le rôle et les objectifs du Haut conseil de la famille ainsi que les orientations retenues par la prochaine COG.

En conclusion, nous avons un grand défi à relever si nous voulons mettre en œuvre cet engagement du Président de la République selon lequel tout enfant devra trouver une place d’accueil. Notre politique de la famille ne doit pas se confondre avec la politique sociale. Xavier Bertrand l’a rappelé il y a quelques jours devant une grande association familiale.

M. Xavier Bertrand, ministre du travail. Tout à fait !

 

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27 octobre 2008 1 27 /10 /octobre /2008 08:28
Article L423-6 - Congés Payés - Indemnité

 

Les assistants maternels et les assistants familiaux perçoivent une indemnité représentative du congé annuel payé qui est égale au dixième du total formé par la rémunération reçue en application des articles L. 423-13, L. 423-19, L. 423-20 et L. 423-30 et par l'indemnité de congé payé de l'année précédente.

 

 

Article L423-7 - Rupture de contrat - Congés payés - Indemnité

 

Lorsque le contrat de travail de l'assistant maternel ou de l'assistant familial est rompu avant que le salarié ait pu bénéficier de la totalité du congé auquel il avait droit, il reçoit, pour la fraction de congé dont il n'a pas bénéficié, une indemnité compensatrice déterminée d'après les dispositions de l'article L. 423-6.

L'indemnité compensatrice est due dès lors que la rupture du contrat de travail n'a pas été provoquée par la faute lourde du salarié et sans qu'il y ait lieu de distinguer suivant que cette rupture résulte du fait du salarié ou du fait de l'employeur.

 

 

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